You are seeing the paginated version of the page.
It was specially created to help search engines like Google to build the proper search index.

Click to load the full version of the page
Heureusement, ils avaient emporté avec eux quelques reliques de leur croyance qui allaient leur permettre de maintenir leur foi
 
Posted by claire
les Vieux-Bidonnistes furent contraints de se réfugier au fin fond de la forêt morvandelle.
 
Posted by claire
Les Vieux-Bidonnistes

En août 2023, au moment du putsch et de l’avènement de la dictature du Potagétariat, les Vieux-Bidonnistes furent contraints de se réfugier au fin fond de la forêt morvandelle. Et Dieu sait que ça n’était pas du tout leur tasse de thé !

Privés de leurs 4x4, jet-skis et autres tourniquettes à faire la vinaigrette, ils durent réinventer totalement leur mode de vie.

Heureusement, ils avaient emporté avec eux quelques reliques de leur croyance qui allaient leur permettre de maintenir leur foi dans le progrès et conserver leur identité face aux persécutions.

Ils essayèrent d’enfouir leurs trésors pour les préserver des bêtes sauvages qui, ils en étaient sûrs, allaient bientôt pulluler autour d’eux.

Les enfants apprenaient à reproduire dans la terre humide les empreintes des différents modèles de pneus. Une richesse graphique inestimable qui malheureusement disparaitrait bientôt. La transmission de ces valeurs aux nouvelles générations étant rendue très difficile par l’absence de moteurs et de voitures.

Certains petits malins essayèrent bien de trouver l’équivalent de ces gravures sublimes dans des morceaux d’écorces et d’en réaliser des gaufrages. Mais les anciens jugeaient ces tentatives pathétiques.

Jusqu’à ce qu’une chercheuse ne retrouve leur trace en cherchant des champignons (il faut dire que les Vieux-Bidonnistes n'y connaissaient rien et, craignant de s’empoisonner, ne les ramassaient pas). Elle fut si frappée par leurs réalisations qu’elle décida de les sanctuariser dans un projet muséal grandiose.


Et c’est ce projet que nous dévoilons ici.

Posted by claire
Quelles que soient les différences habituellement admises entre l’organisme végétal et l’organisme animal, ces derniers sont issus, l’un et l’autre, d’une évolution commune s’étendant sur trois milliards d’années et qui n’a bifurqué qu’il y a 700 millions d’années. Il n’est pas absurde du tout de penser que certaines spécificités de l’humain se reconnaissent mieux par analogie avec des phénomènes particulièrement frappants dans le monde végétal. Il s’agirait alors de potentialités du vivant que le végétal réalise de la façon la plus apparente mais que l’humain affirme à son tour, sur un mode plus poussé peut-être que chez sa parenté phylogénique directe. On peut penser aussi, en généralisant encore bien davantage, que le végétal fournit certaines clés de compréhension du vivant quel qu’il soit, clés qui changent notre compréhension non seulement de l’humain (au sens biologique du mot) mais aussi de l’animal et du fongique.
Formes en terre, d'inspiration végétale, plus ou moins évocatrices de tout ce qu'on peut trouver dans les sous-bois, au sol. Ces formes sont au maximum de la taille de la paume de la main, gardant sans doute les couleurs des terres employées: grès noir ou crème, porcelaine, ou seront légèrement teintées. Ce n'est pas encore décidé.
J'expérimente des effets de textures variées. Elles seraient présentées posées, éparpillées...
Posted by Claire Le Jeune
 
Posted by Claire Le Jeune
 
Posted by Claire Le Jeune
 
Posted by Claire Le Jeune
 
Posted by Claire Le Jeune
 
Posted by Claire Le Jeune